Menu Fermer

L’Assemblée Provinciale 2024 : L’Espérance a vaincu la peur ! La proactivité qui défie l’impossible

Comme chaque année, Les Filles de Marie Auxiliatrice de la province Notre Dame du Perpétuel Secours d’Haïti s’étaient réunies en Assemblée les  27 et 28 Décembre 2024. Le thème proposé cette année par notre Provinciale : Sœur Altagrâce Mathias et son Conseil parait si évident que chaque Sœur Se préparait à vivre l’impossible au risque de préparer leurs mallettes et se présenter à la maison provinciale à Port-au-Prince, bravant l’insécurité et les malheurs de la capitale haïtienne au risque de leur vie. Mais…non !

Ces 2 jours se sont déroulés comme prévu, par la grâce de l’Esprit Saint et la détermination de notre Provinciale qui ne s’est pas laissée vaincre par la déception de l’impossible, car nous dit Saint Paul: « L’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 1-2.5).»         Mot de Bienvenue de Sr Altagrâce Mathias

Prière 27 Décembre 2024

En effet, comme le thème de l’Assemblée l’explique, la synodalité, la culture de la communication, la proactivité, les espaces numérique étaient les mots-clés permettant de donner une espérance vivante à chaque sœur pour vivre cette assemblée depuis leur écran, sans faille et sans rater une seule minute :

«En Synodalité Missionnaire, promouvoir la culture de la communication, afin d’être une Présence de proposition proactive, en particulier dans les espaces numériques. »

Depuis le Mexique-Monterrey et depuis l’Italie-Rome,  Sœur Marie Pierrette Louijuste, communicologue et Sœur Marie Judith Jean Baptiste, Psychologue ont  traité le thème de la présence des Filles de Marie Auxiliatrice dans les milieux numériques et leur impacts psychologiques. À partir du document de l’Institut du même nom, sœur Pierrette a mis l’accent sur le chapitre quatrième avec la présentation du document ; les Pourquoi, les Comment et surtout les critères et les propositions de la congrégation pour intégrer les espaces numériques, en particulier les réseaux sociaux.

« La mission de l’Institut des FMA dans les milieux numériques » Avec ce sous-thème, nous avons débuté la première conférence de la matinée, avec la certitude que nous utilisons les Réseaux sociaux comme missionnaires d’abord et non comme influenceuses. Et c’est ainsi nous avons analysé ensemble les « pourquoi » les « Comment » en petits groupes. Lignes d’orientations FMA sur les RS. presentations (1)

Les réponses en plénière de ce cette réflexions nous ont amenées à comprendre les critères évangéliques, institutionnels et charismatiques pour interagir en milieu numériques. Nous sommes, des éducatrices salésiennes faisant partie d’une Église et d’une culture. Nous devons être des missionnaires numériques conscients et bien intégrés dans notre intentionnalité.

Pour compléter cette première partie, sœur Judith a commencé par catégoriser les Réseaux sociaux spécifiant qu’aucun n’est mauvais, mais l’utilisation erronée et inappropriée peut être mauvaise. Aussi, les impacts peuvent être positifs ou négatifs, mais, si ; il y en a toujours.  Par exemple, les jeunes ne sont plus sur Facebook. À chaque fois que les adultes envahissent un réseau, les jeunes migrent vers un nouveau. Et comme éducatrices nous devons sélectionner où et Comment manœuvrer nos actions en chacun de ces réseaux. Après une réflexion groupale, sœur Judith a mentionné les différentes addictions et dérives que peuvent provoquer la mauvaise utilisation des réseaux et la manque de conscience y la simple négation de ces dérives. Comme : Sous-estime de soi en idéalisant les statuts grandiloquents des personnes de notre âge ou promotion ; la négligence communautaire en suivant sans critères les fameuses promesses de réalisations personnelles d’inconnus ne faisant pas partie de notre sphère culturelle, religieuse et charismatique.

Les questions sur « présence », « exposition » ou « simple utilisation » des réseaux ont été éclaircies par sœur Judith en précisant que le fait d’avoir plusieurs personnalités, identités ou caractères sur les réseaux qui va les rendre bons ou mauvais pour nous, mais la conscience que le comment et le pourquoi personnels, communautaires et charismatiques est à considérer toujours et surtout reconnaitre que l’impact sera toujours là. C’est à chacune de trouver son équilibre comme dans tous les domaines de la vie.

Nous avons terminé cette première journée avec les consultations.

Prière 28 Décembre 2024

Le deuxième jour, le Samedi 28 Décembre 2024, jour consacré à la retraite trimestrielle au niveau Provincial, le Père Loubens Jn Roseau à travers sa Causerie, a approfondi avec nous le thème: « Pèlerins sur la terre, cultivons et gardons l’espérance ». Il a développé le sujet de la manière suivante:  PÈLERINS SUR LA TERRE, CULTIVONS ET GARDONS L’ESPÉRANCE

  • Homo viator ou pèlerins : Mode d’existence humaine sur la terre ;

Qui est la personne humaine ? Qui suis-je ? Quelle est mon origine ? Quel est le sens de ma vie ? Pourquoi suis-je sur la terre ? Où est-ce que je vais ;  quel va être le terme de mon existence ? Que m’est-il permis d’espérer ?

  • Vertu de l’espérance : une espérance qui nous porte au-delà de la peur ;

Il n’y a pas de vie humaine possible, sans la vertu de l’espérance. Avec les jeunes, nous partons à la découverte que notre Espérance, étant ancrée dans le Seigneur de la vie, fondée sur la Foi pascale et nourrie de la Charité inventive, ne pourra en aucun cas connaître l’échec.

  • Quand nos rêves sont nourris d’espérance chrétienne ;

Jean Bosco, Marie Dominique Mazzarello ainsi que leurs filles et fils spirituels ne vivent pas sans rêves. Les jeunes ont le cœur jeune, les forces neuves ; ils ont la capacité de renaître, de recommencer, d’étudier, de travailler, de construire un futur riche d’humanité et d’espérance.

  • La personne humaine, entre l’engagement et l’espérance.

L’espérance est une vertu certes; mais elle est aussi un peu plus qu’une vertu, car elle entre dans le statut ontologique de l’être humain; l’accepter ou la refuser, c’est l’acceptation ou le refus de ce que l’on est et qu’on est appelé à devenir : personne humaine.

A la fin de la causerie, il a proposé deux questions et un exercice pratique à réaliser pour continuer la réflexion.

1- Écrivez trois comportements précis à garder ou à cultiver envers les Consœurs en bonne santé physique et spirituelle, malades, âgées ou étiquetées de caractère difficile de votre communauté, afin d’être porteuse, gardienne, bâtisseuse, signe d’Espérance, pendant cette Année de grâce 2025.

2- Notez trois attitudes concrètes à éviter de garder ou de cultiver envers les destinataires (consœurs…), les jeunes nécessiteux d’un accompagnement personnalisé et soigné, pour les conduire à la rencontre authentique avec Jésus-Christ, notre Espérance.

3- À partir des connaissances acquises de la vertu théologale de l’Espérance, en vous basant sur les orientations de l’Église et les directives de la Congrégation, rédigez en dix points (10 articles), votre Credo en l’Espérance, à vivre personnellement et communautairement, au cours de cette Année Jubilaire 2025.

Etant en ligne, on an avait eu certaines parties en communautés comme la messe, confession et l’adoration.

A 4hres, on était retournée pour les communications de la Provinciale,  les souhaits de Noël et l’évaluation en ligne. Nous avons clôturé avec une prière d’Action de Grâce.

Nous pouvons affirmer que cette Assemblée était vraiment extraordinaire. Toutes les communautés étaient connectées pour ce grand moment de famille.

Nous ne pouvons ne pas remercier la Provinciale et son équipe pour l’organisation  de cette Assemblée Provinciale en ligne.   Très aimée Sr Altagrace Merci 2024

Partager: