L’École Nationale Marie Auxiliatrice , fidèle à son identité spirituelle, a célébré avec profondeur et solennité sa patronne, en trois moments forts, où la foi, la culture et la pensée se sont harmonieusement rencontrées. Dans un monde en quête de repères, cet hommage à Marie n’était pas un simple rituel, mais une véritable expérience d’élévation. Le premier temps s’est déroulé à la paroisse Saint Michel, dans la splendeur d’un concert vibrant de chants, de poèmes et d’émotions.
À travers ces expressions artistiques, les élèves ont dévoilé la beauté de leur foi, offrant à Dieu et à Marie le langage universel de la musique et de la louange. Ce moment fut comme une respiration de l’âme, une manière de dire que l’humain a besoin de transcendance pour s’épanouir.
Le deuxième temps, vécu le jeudi 21 mai a été marqué par la messe célébrée à la salle polyvalente par le Révérend Père Frantz Harry Étienne Joseph,vicaire de la cathédrale des Saints Jacques et Philippe rassemblant les élèves du troisième cycle et du secondaire dans un élan de prière. Il a conjugué dimension spirituelle et expression culturelle. Le vendredi 22 Mai ,la célébration eucharistique, présidée par le Père Sylvance Vio, prêtre diocésain de la paroisse du Sacré-cœur de Meyer a invité chacun à contempler Marie non pas seulement comme un modèle du passé, mais comme une présence vivante dans notre aujourd’hui. Elle est celle qui accompagne, qui écoute, qui guide dans le silence et la fidélité.
Les activités culturelles qui ont suivi ont révélé combien la jeunesse, lorsqu’elle est bien accompagnée, peut devenir le reflet d’une lumière plus grande.
Le samedi 24 Mai ,c’est le jour même de la fête. La grande célébration anticipée a eu lieu à l’auditorium des sœurs célébrée par le Révérend Père Gilnet JEAN-PIERRE vicaire de la cathédrale des Saints Jacques et Philippe. Nous l’avons célébrée avec les membres du groupe ADMA, certains étudiants de l’École Normale d’Instituteurs (ENI) et du Centre Pédagogique des Salésiennes (CPS), dans une communion spirituelle et intergénérationnelle. La messe, suivie de la partie culturelle, fut l’apothéose d’un cheminement vécu dans la joie, l’intériorité et la gratitude.
Honorer Marie Auxiliatrice, c’est redire que l’éducation véritable ne se contente pas de transmettre des savoirs, mais qu’elle façonne l’être, en éclairant l’esprit et en ouvrant le cœur. C’est choisir une pédagogie de la douceur, de la patience et de l’espérance, à l’image de Marie, éducatrice silencieuse mais puissante. En elle, l’école redécouvre sa vocation la plus haute : former des femmes et des hommes capables de vérité, de beauté et de don. Ainsi, à travers cette célébration en trois temps, l’École Nationale a su dire, avec foi et élégance, que l’amour de Marie est une lumière qui ne s’éteint pas, et que chaque pas accompli avec elle nous rapproche de l’essentiel.Dans une époque souvent marquée par le bruit et la dispersion, cette fête fut une halte lumineuse, un appel à retrouver le goût de l’essentiel. Que Marie, éducatrice de l’ombre et lumière des cœurs, continue d’accompagner chaque membre de la communauté éducative sur le chemin du savoir, de la sagesse et de la sainteté. Et que ces célébrations portent du fruit dans les âmes, comme une semence de joie, de paix et d’espérance durable.
Bonne fête de Marie Auxiliatrice à vous tous!
Sr Sophie AUGUSTE,antenne de la communication pour la communauté Madeleine Morano(Jacmel)