Une journée de récollection a été tenue le 14 avril 2025 au centre d’Emmaüs sis à papaye à 9 heures du matin sous la direction des responsables de l’EPMA et du Complexe Educatif du Sacré -Cœur; notamment Sœur Solange Jacques la directrice de l’œuvre, Sœur Marjorie BOURSIQUOT, directrice du CESC, Sœur, Mineuve Felix et Sœur Carole Clément directrice de l’EPMA en collaboration avec le corps professoral sous le thème : Marchons ensemble dans l’espérance. (Pape François)
Cette journée de récollection, était un moment de prière, de recueillement, de ressourcement spirituel et de rapprochement vers Dieu. Elle était également une occasion d’interpellation à la protection Divine de notre chère Haïti, qui aujourd’hui fait face à des phénomènes multidimensionnels marqués par l’évolution spontanée des gangs Armés.
Pour arriver à la réalisation totale de cette journée, diverses actions ont été menées :
Tout d’abord, nous avons débuté la journée par une longue prière animéée par Sœur Mineuve, suivie des chants d’animation. Ensuite, nous avons enchaîné avec la méditation des psaumes 50 et 62 etc…Puis nous avons suivis avec intérêt une causerie sous les lèvres du Révérend Père Michenet Duportal le directeur du College de Saint Martin de Pores autour du thème:《Marchons ensemble dans l’espérance.》
Dans ses propos de circonstance, père Michenet Duportal nous a apporté un message d’espérance. Disant que devant ce chaos multidimensionnel que le plateau central fait face autrement dit Haïti en général, Dieu n’est pas absent. Il agit dans notre histoire comme peuple. Car c’est lui qui a le dernier mot. En effet, cette souffrance que nous vivons aujourd’hui est marquée au fer rouge de l’histoire, de l’oppression, de la dislocation sociale. Pourtant, elle est unie à celle du Christ et peut devenir en quelque sorte ferment de transfiguration. Dans notre exode, Jésus chemine à nos côtés. Lui aussi fut rejeté, banni, pourchassé.
Comme l’a proclamé saint Jean-Paul II dans un cri prophétique : « Il faut que quelque chose change dans le monde.» Au cœur de ses propos, Père Michenet nous exhorte à bien former la conscience de chacun de nos élèves qui demain assureront l’avenir du pays. Ainsi, que le gouvernement haïtien prenne enfin sa responsabilité : celle d’assurer la sécurité et la dignité de chaque citoyen, sans distinction. Que cesse l’effusion de sang ! Que ce calvaire national devienne une Pâque : un passage de la mort vers la vie, de la nuit vers la lumière, de la peur vers l’espérance.
A la fin de ses propos, père Michenet a lu Luc 15, 11-32 dans laquelle, il nous a lancé un cri d’espérance en disant que : « c’est parce que Dieu est fidèle à toutes ces promesses que nous devons espérer contre toute espérance; « c’est quand il fait noir qu’on peut voir les étoiles ». A la fin de la causerie, il a fait allusion avec l’épisode évangélique de l’enfant prodigue qui nous prépare à mieux entrer dans le rite pénitentiel avant la célébration de l’Eucharistie. En effet, dans son homélie, il a essayé de nous faire comprendre la trahison de Juda en la liant avec la réalité que nous vivons aujourd’hui. Malgré les turbulences politiques de toutes sortes, nous devons tourner notre regard sur le Christ car c’est lui qui voit nos peines et nos misères. Par sa mort et sa résurrection, Jésus nous a laissé cette promesse : que rien, pas même la croix n’aura le dernier mot, la vie seule aura le dernier mot.
Il conclut ainsi, en cette année jubilaire, que le sang des martyres des deux sœurs de la Communauté des Petites Sœurs de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus soit semence de renouveau, le brasier de foi, le vain d’espérance.
Au terme de cette journée, nous avions partagé ensemble un repas délicieux entre responsables et collègues en signe de communion et de fraternité préparé par sr Carolle et ses étudiants.
Mrs Frantz VIEUDASE. Professeur de Catéchèse