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En préparation pour le 5 août 2022

4 août 2022

Par Sr Piera Cavaglia fma

 

Nous nous préparons à vivre une fête solennelle pour toutes les FMA : le 5 août est une date de grâce et un événement de forte communion surtout cette année à l’occasion du 150e anniversaire de la fondation de l’Institut.

Nous nous sentons profondément unies à la Mère et à nos sœurs des 5 Continents, comme Famille toute de Marie, qui prolonge dans l’Église l’amour de Don Bosco et de Marie Dominique Mazzarello pour les jeunes, les petits et les pauvres.

C’est un jour du souvenir et un jour du futur, comme ce fut le cas le 5 août 1872. Un jour de gratitude et de fidélité. Sûrs d’être guidés par la fidélité de Dieu, nous regardons le futur avec espérance.

Partageons quelques réflexions sur cette fête.

 

  1. Faire mémoire, c’est ouvrir le cœur à l’espérance

Dès le procès-verbal de la fondation de l’Institut, il y a une phrase qui ne cesse de nous faire méditer : « Il y a une accumulation de circonstances qui démontrent une providence spéciale du Seigneur pour cet Institut» (Cronistoria I 315).

Lorsque le peuple d’Israël se souvient de la bonté du Seigneur, sa confiance et son espérance grandissent ! Dans cette histoire, il y a beaucoup de vallées sombres, il y a beaucoup de passages difficiles et de mort, mais Israël se souvient que Dieu est bon et se souvient toujours de sa miséricorde.

Le souvenir de la bonté du Seigneur, de sa puissance et de sa miséricorde est valable pour toujours. Et cela est aussi important pour nous : cultiver la mémoire de la bonté du Seigneur.

La mémoire devient la force de l’espérance. La mémoire nous dit : Dieu existe, Dieu est bon, sa miséricorde est éternelle. Ainsi la mémoire ouvre, même dans l’obscurité, la voie de l’avenir : c’est la lumière et une étoile qui nous guident.

Dans cette fête nous ravivons nous aussi la mémoire de tout ce que Dieu a fait dans l’Institut en 150 ans et nous nous ouvrons donc à l’espérance, car son amour est éternel et toujours nouveau.

Cette mémoire devient une « étoile d’espérance » aussi pour chacun de nous. Chacune a sa propre histoire personnelle de salut, et nous devons vraiment chérir cette histoire, en ayant toujours à l’esprit le souvenir des grandes choses qu’elle a faites aussi dans ma vie, afin d’avoir confiance : sa miséricorde est éternelle. Et si aujourd’hui je suis dans la nuit noire, demain Il me libère car Sa miséricorde est éternelle.

 

  1. La force des racines

 

De cette fête nous tirons aussi ce message : ne nous-lassons pas de retourner aux sources, de nous désaltérer à la source fraîche et réparatrice du charisme. Revenons à notre véritable patrie du cœur : Mornèse où s’enracine notre avenir. Si nous ne sommes pas bien enracinées dans cette terre, nous ne pouvons pas porter de fruits.

Cette fête est un appel à raviver le don qui est en nous : notre splendide vocation salésienne de FMA !

Quand on parle de fragilité vocationnelle, il ne faut pas seulement penser aux jeunes, mais à tous les âges. On le constate aussi dans le mariage, la fidélité à l’amour est aujourd’hui en crise. La névrose la plus forte est la névrose existentielle : les motivations échouent, le choix de vie est remis en question, l’identité personnelle elle-même.

Une personne est aussi bonne que ses motivations. Ce sont elles qui donnent un sens à la vie. L’énergie de la personne ne vient pas de l’extérieur de lui-même, mais du cœur.

Le 5 août est un événement de grâce dans lequel nous retrouvons les racines de notre vocation. Nous renouvelons le « oui » plein d’amour et de générosité en communion avec les jeunes qui entrent au Noviciat, avec celles qui font des vœux pour la première fois, avec celles qui les font à perpétuité, avec toutes.

Le sens de notre vie et sa fécondité est de « rester uni à la Vigne » pour porter du fruit. Le fruit que l’Institut est appelé à donner porte l’empreinte de « l’esprit de Mornèse ».

Quelle que soit la nation à laquelle nous appartenons, quel que soit notre âge, quel que soit le service qui nous est confié, nous savons que nous devons continuellement « retourner à Mornèse », nous refléter dans l’authentique sainteté de Mère Mazzarello et de tant de sœurs.

Il faut vraiment s’y arrêter, s’immerger, boire!

Dès le début, celles qui sont restées peu de temps à Mornèse n’ont pas pu assimiler l’esprit de l’Institut. Mère Mazzarello a écrit à Sœur Angela Vallese dans la Lettre 25.3, à propos de Sœur Vittoria Cantù : Entrée à l’Institut à l’âge de 30 ans, elle avait franchi les étapes de son cheminement de formation. En raison de son ardent désir d’être missionnaire et peut-être parce qu’elle avait déjà 30 ans, elle fut autorisée à prendre l’habit et faire la Profession le même jour : le 8 décembre 1878 pour pouvoir partir avec le groupe des FMA qui partaient pour l’Argentine (1°-1-1879).

« Avec Sœur Vittoria, il faut avoir de la patience et lui inspirer peu à peu l’esprit de notre Congrégation. Elle ne peut pas encore l’avoir pris car elle a vécu trop peu de temps à Mornèse. Il me semble que si vous savez la prendre du bon côté, elle réussira » (L 25,3).

Il était indispensable de « demeurer » à Mornèse, de respirer cette atmosphère pour pouvoir se dire  authentiques Filles de Marie Auxiliatrice. Même pour nous aujourd’hui, dans un climat de pluralisme et de relativisme, il est urgent de revenir à Mornèse ! Retrouver la fraîcheur de notre vocation.

Plus nous vivons les Constitutions dans la fidélité, plus nous vivons et témoignons de « l’esprit de Mornèse ». Chaque communauté et chacune de nous fait briller quelques traits de cet esprit, si bien décrit dans divers articles des Constitutions.

 

  1. Le climat spirituel dans lequel l’Institut a été fondé

 

Dans la certitude que nous avons non seulement une histoire glorieuse à raconter, mais une histoire merveilleuse à construire, nous repensons dans quel climat notre Institut est né.

À partir des sources historiques et charismatiques, nous revisitons la célébration de la fondation de l’Institut à Mornèse, le 5 août 1872, et nous relisons cet événement en perspective, c’est-à-dire à la lumière de la vie de l’Institut aujourd’hui.

 

3.1. Climat ecclésial

La présence de l’Évêque à la fondation de l’Institut marque l’horizon ecclésial dans lequel est né notre Institut. Nous prêtons attention à qui signe le procès-verbal de fondation : l’évêque, Don Pestarino Domenico, les deux prédicateurs, le curé de Mornèse, deux témoins et le secrétaire de l’évêque.

La « terre » où s’enracinait le petit groupe des Filles de l’Immaculée était la paroisse et le diocèse : il commença le 9 décembre 1855 (un an après la proclamation du Dogme de l’Immaculée Conception) dans la paroisse et le 31 mai 1857 il a été officiellement approuvé par l’évêque.

L’évêque était de famille à Mornèse. A l’occasion de sa fête, les sœurs et les internes lui écrivaient leurs vœux (cf Orme di vita D 68.69.70).

Les premières FMA se retrouvent impliquées dans le grand « rêve » de Don Bosco : « Je dois veiller à ce que le sang de Jésus ne soit pas versé en vain, tant pour les jeunes garçons et filles » (MB VII 218).

Ratifiant de sa propre main l’élection de Mère Mazzarello en 1880, Don Bosco écrit :

« Je prie Dieu qu’il insuffle à toutes [les FMA] l’esprit de charité et de ferveur, afin que cette humble Congrégation qui est la nôtre grandisse en nombre, s’étende dans d’autres pays et ensuite dans les pays plus éloignés de la terre… ». (Orme di vita D 118).

Elles devaient être des femmes avec un cœur ecclésial ouvert à la mission ad gentes !

Il y a un fort contraste entre la petitesse du pays, l’isolement géographique, la pauvreté, le manque de culture de la première communauté et la largeur des horizons missionnaires qui la caractérisent. Don Viganò parle de « l’esprit de l’univers » qui est le contraire de la fermeture et de l’intimisme.

Mère Mazzarello cultivait elle-même cette ardeur missionnaire et ecclésiale chez les internes et les sœurs. Elle écrivit à Don Cagliero le 29 décembre 1875 : « Une autre nouvelle, toujours à l’écoute de la bonté du Souverain Pontife, nous lui écrivons pour lui souhaiter un joyeux Noël » (L 4,13). Une lettre écrite au Pape Pie IX est un geste de communion simple mais significatif, une expression presque spontanée de la pédagogie ecclésiale des premières FMA.

C’était une pédagogie qui nourrissait l’ardeur apostolique et missionnaire. Nous en avons la confirmation dans la lettre que les internes ont écrite à Don Bosco : « Oui, nous voudrions toutes trouver ce cher Jésus et ensuite l’aimer beaucoup, même pour ceux qui ne l’aiment pas… » (Orme di vita D 65).

Et dans la lettre que la Mère écrivit à don Cagliero en parlant des internes, elle l’assura : « Je vous dirai d’abord qu’il y en a vingt-cinq ; bonnes au-delà de toute croyance, c’est-à-dire qu’elles veulent l’être, et pourtant elles aussi se recommandent à vos prières, promettant de ne pas vous oublier dans les leurs. Vous pouvez nous préparer une très grande maison puisque les internes veulent toutes devenir de nombreuses missionnaires » (L 4,12).

La vie consacrée n’est pas une « réalité isolée et marginale, mais touche toute l’Église… elle est placée au cœur même de l’Église comme un élément décisif pour sa mission… elle fait partie intégrante de la vie de l’Église  » (VC 3). Les personnes consacrées seront surtout missionnaires en approfondissant continuellement la conscience d’avoir été choisies et appelées par Dieu à rendre visible sa présence dans le monde (cf. VC 25).

 

3.2. Climat pascal

Notre Institut a ses racines dans le mystère pascal de Jésus avec ses séquences infaillibles de passion, de mort, de résurrection. Elle naît et fructifie sous le signe de la souffrance. Les premières FMA sont pauvres, critiquées, touchées par les malentendus et très vite par la maladie, les défections, les décès prématurés. Don Bosco les observe ému le jour de leur fondation et les voit déjà sous le poids de la croix. Les aidant à s’insérer dans la logique du mystère pascal, il dit : « Toutes les choses de Dieu ont la souffrance pour sceau… Parmi les très petites plantes il y en a une, dont parle la Sainte Écriture, il y a bien souvent le nard. Vous avez lu à l’Office de Notre-Dame : Nardus mea dedit odorem suavitatis, mon nard a envoyé un doux parfum. Mais savez-vous quand cela se produit ? Le nard sent bon quand il est bien battu… Ne regrettez pas, mes chères filles, d’être si maltraitées, maintenant, dans le monde. Prenez courage et consolez-vous, car ce n’est qu’ainsi que vous deviendrez capables de faire quelque chose dans la nouvelle mission. Le monde est plein de risques, on ne peut pas faire un pas sans rencontrer des dangers. Mais si vous vivez digne de votre nouvelle condition, vous passerez indemne et vous pourrez faire un grand bien à vos âmes et à celles de votre prochain » (MB X 617 ; Cronistoria I 305).

Nos premières sœurs ont reçu la grâce « non seulement de croire au Christ, mais aussi de souffrir pour lui » (Ph 1, 29). C’est le « signe » de la puissance de Celui qui confie une mission et c’est la condition de la fécondité et de l’expansion missionnaire.

Le mot « courage » répété fréquemment par Mère Mazzarello est prononcé sur une expérience qui a vraiment besoin de réconfort et de courage.

La communauté est frappée par le scepticisme des « prophètes de malheur ». « Le moins que l’on puisse dire, c’est d’avouer qu’elles étaient toutes folles et dignes de la compassion universelle » (FRANCESIA, Sœur Maria Mazzarello 96). Les mêmes villageois « ont dit le plus grand mal possible ». Aussi Mgr. Andrea Scotton qui prêchait les exercices spirituels en 1873 était sceptique : « Ces filles n’ont pas de culture, elles ignorent trop de choses… elles ne réussiront pas » (MACCONO, Santa I 225).

La première communauté commence et continue son voyage avec le lourd fardeau des prédictions pessimistes sur son avenir.

D’autres raisons de souffrance sont la présence de filles difficiles ou de personnes « drôles » (cf Blengini, Agostina Simbeni, etc.), les infidélités professionnelles, le manque de formation, l’expérience de la maladie, la mort, la présence du malin.

Paradoxalement, toutes ces expériences ont le sens d’un appel à l’intimité nuptiale avec une valeur particulière de prédilection divine : « Ceux à qui Jésus donne le plus à souffrir sont les plus proches de lui » (L 39,4).

Elles étaient sûres qu’avec lui les fardeaux devenaient légers et les travaux doux, comme la Mère ne cessait de l’écrire.

La fidélité à l’Amour se tempère dans l’acceptation de la croix pour compléter ce qui manque aux souffrances du Christ en faveur de l’Église (cf. Col 1, 24).

La vie consacrée a révélé à chaque époque une participation caractéristique au mystère pascal de Jésus, reflétant en effet « la splendeur de l’amour » qui atteint sa plus haute mesure lorsqu’il donne sa vie pour ceux qu’il aime (cf. VC 24).

 

3.3. Climat marial

 

Qu’est-ce que Don Bosco a trouvé dans ce groupe de jeunes qui a rejoint le groupe des Filles de Marie Immaculée qui lui a fait découvrir une garantie sûre pour l’avenir ?

Des études récentes nous informent que le Fondateur, compte tenu des vastes connaissances qu’il possédait, aurait pu « utiliser » d’autres femmes pour fonder l’Institut des Soeurs: Sœur Maria Angelica Clarac, ancienne fille de la charité, qui a travaillé à Turin via Pio V, en non loin de l’oratoire de S. Luigi, religieuse au zèle apostolique infatigable et qui fut plus tard fondatrice des Sœurs de la Charité de S. Marie.

Ou, comme nous le trouvons dans les sources du bienheureux Giuseppe Allamano, il aurait pu choisir Benedetta Savio (1825-1896), institutrice à Castelnuovo d’Asti, puis directrice du jardin d’enfants « Pescarmona » pendant environ 50 ans.

Ces choix lui auraient donné des garanties culturelles et économiques plus sûres… Don Bosco choisit la voie de Mornèse pourquoi ?

Au-delà de la pauvreté et de manque de culture, il y a le dévouement généreux et sacrifié aux filles du pays, la vie communautaire, la simplicité, l’amour ardent pour Jésus, il y a un amour intense pour Marie. Là où se trouve Marie, il y a un avenir et Don Bosco se concentre sur l’avenir.

La première maison s’appelle « Maison de Marie » comme Mère Mazzarello aimait l’appeler.

À Mornèse, comme à Nice, Marie n’est pas une invitée, c’est la maîtresse de maison.

Elle est considérée comme directrice, guide, mère. Elle se voit confier les clés de la maison et du cœur des gens. Sa protection et son aide sont expérimentées.

Le nom du nouvel Institut est le symbole d’une identité : Filles de Marie Auxiliatrice, monument vivant de gratitude.

Don Bosco lui avait déjà érigé une basilique, la maison de Marie, d’où découlerait la gloire de Marie Auxiliatrice. Mais ce n’était pas assez ! Il voulait lui élever un monument vivant, de pierres vivantes. C’est pourquoi l’idée de l’Institut a mûri dans son cœur dans les années mêmes où ce temple a été construit puis inauguré. Lui qui avait éprouvé la puissance et la tendresse de Marie à chaque étape de l’histoire de la Congrégation, aurait voulu chanter éternellement sa reconnaissance à une Mère si solennelle et si puissante. C’est ainsi que l’Institut a voulu la mémoire vivante de Marie dans le temps et dans l’espace.

Si le nom exprime l’identité mariale de l’Institut, au niveau formatif il faut façonner sa vie à l’image de Marie. Mère Mazzarello le recommandait aux premières sœurs : « Soyez de vraies images de Marie » (Cronistoria III 216). Nos premières sœurs ont essayé de développer et d’exprimer cette image maternelle d’aide attentionnée et discrète, tant chez les filles que chez les indigènes de Patagonie, ou dans toutes les communautés où elles étaient appelées à s’occuper de l’éducation.

Marie a nourri l’intériorité, à l’écoute de Dieu et des situations, elle a renforcé la communion dans le véritable esprit de famille, elle a intensifié l’ardeur missionnaire de nombreuses sœurs. Même ceux qui travaillaient dans les maisons salésiennes, enfermées dans de grandes cuisines ou dans des buanderies, s’inspiraient de l’amour de Marie pour les Apôtres et essayaient d’intensifier la communion avec elle.

Combien de nos supérieures et de nos sœurs ont modelé leur vie sur Marie ! Comme nous le lisons dans le projet de formation, la vie de Marie n’est pas une réalité statique, réalisée une fois pour toutes, « mais une réalité qui coule et se réalise dans l’existence des filles » (p. 31).

Deux exemples pour tout le monde. Dans les notes biographiques de Sœur Pierina Uslenghi (1900-1964), décédée à Turin le 10 novembre 1964, on lit : « Plus d’une religieuse rapporte que lorsqu’elle traverse les communautés, c’est comme si la Madone passait, tant elle laisse une marque profonde et bienfaisante « . Avec une affection filiale, elle invoque ainsi Marie Auxiliatrice : « Ô Marie, laisse-moi répandre la lumière et la joie là où je passe, sans que je m’en aperçoive » (Facciamo memoria 1964, 435).

Notre sœur Sœur Thereza Zinato, décédée le 16 juillet 2004 à Anápolis (Brésil), s’est également unie filialement à Marie et est devenue en elle porteuse de Jésus pour ceux qui l’approchaient. Il a pratiquement vécu l’intervention éducative de Marie. Une mère, qui était enseignante au collège où travaillait Sœur Therezinha, raconte : « Elle avait tellement foi en Notre-Dame et face à des situations d’enfants très difficiles qui créaient des problèmes à leurs parents et à leurs professeurs, elle mettait leurs photos devant la Vierge pour qu’elle s’en occupe. Sa foi était si forte que Notre-Dame écoutait ses demandes. Les enfants changeait de vie. Alors elle remplacé les photos par d’autres ! ».

Sur la base d’une observation attentive de la vie de l’Institut et des personnes, nous constatons que Marie en vérité forme et éduque notre identité de FMA, c’est-à-dire qu’elle nous dispose à être un don d’amour pour toute personne qui nous rencontre .

La mission éducative de Marie est en relation directe avec sa maternité spirituelle envers l’ensemble de l’humanité. Marie, en tant que Mère, est appelée à générer en nous l’image du Fils, c’est-à-dire l’identité plus profonde qui nous a été communiquée par le Père, dans le Christ, par l’Esprit.

Ce n’est pas une présence marginale dans le processus de croissance humano-chrétienne. Marie est l’aide de Dieu et des chrétiens parce qu’elle est totalement ouverte à la Trinité.

Vivons donc demain, en profonde communion avec tout l’Institut, la joie d’une alliance renouvelée avec la Sainte Trinité et avec Marie. Plus nous resterons fidèles à la vocation des FMA, plus notre vie, comme branche féconde, portera du fruit, un fruit qui reste !

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