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Plus qu’heureuse, malgré tout….!

Beaucoup de gens se demandent: Pourquoi dans un contexte si difficile, l’haïtien  qui vit à l’étranger, garde encore cet attachement à son pays natal et désire  à tout prix y retourner dans la majorité des cas?

La réponse est simple : C’est que nous sommes convaincus qu’il n’y a pas un pays meilleur que le nôtre.

Georges Moustaki a écrit dans son chant: «Ayiti cheri, pi bon peyi pase ou nan pwen »

Il a bien raison. Malgré des années en terre étrangère, l’haïtien reste toujours haïtien dans son sang, dans ses veines et n’oublie jamais ce beau petit pays où il fait bon vivre. Là, où son cordon ombilical a été enterré, là où il a été aimé avant même d’avoir compris ce qu’était l’amour; ici, même quand tout semble noir, les gens ont toujours le sourire sur le visage; Ici, c’est l’unique pays où même les inconnus vous manifestent leur amour  et vous appellent « ti Doudou », « Ti cheri », « Ti Kòkòt ».

Nou nan peyi’n ki rele nou pa nou, chè mèt, chè mètrès. Merci d’avoir choisi de rentrer quand même en cette année si difficile!

Merci Sr Martha Séïde, Sr Phénise Lauture, Sr Marjorie Boursiquot !

Merci Sr Andrea Jimenez Rodriguez, une Sœur Salésienne Dominicaine qui a pris le risque de rentrer pour visiter sa compagne de noviciat, Sr Marie Sylvita Elie, malgré tout ce qu’elle entend de notre Haïti chérie.

Oui, il fallait qu’elles reviennent dans  les bras de notre douce mère Haïti, ce pays où elles ont prononcé leur premier « je t’aime », ce pays qui les a vus naitre et grandir.

Là-bas, Il leur manque le réveil naturel du matin, les fleurs du midi, le soleil brûlant de l’été, le ciel bleu étoilé qui fait sentir à l’haïtien qu’il existe.

Bon retour mes Sœurs! Nous  sommes heureuses de vous revoir!

Bienvenue Sr Andrea !

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