Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégrale, car nous savons que les choses peuvent changer … J’espère que cette lettre encyclique … nous aidera à reconnaitre la grandeur, l’urgence et la beauté du défi qui se présente à nous.
(Papa François, Laudato Si)
Sensibilisation écologique à l’Instititution Jean CAGLIERO
Tenant compte de l’urgence qu’il y a par rapport à la sauvegarde de la maison commune, la communauté du noviciat Marie Auxiliatrice emboite le pas avec l’Institution Jean CAGLIERO et les novices
Nous cherchons dans la mesure du possible à donner : non seulement une réponse à la crise écologique, en formant la conscience de nos interlocuteurs sur le sens de la responsabilité personnelle et collective envers la création, mais aussi nous agissons. Du coup, nous sommes sœurs, novices, élèves à mettre la main pour le jardinage.
En effet, pour répondre un peu à l’exhortation du Saint Père, le Pape François: “Accomplir le devoir de sauvegarder la création par les petites actions quotidiennes est très noble, et il est merveilleux que l’éducation soit capable de susciter jusqu’à en faire un style de vie », depuis plus d’un mois, nous faisons des objectifs de Laudato Si un programme qui guide nos actions. Nous accompagnons chaque vendredi une classe pour travailler la terre, ce qui favorisera la prise de conscience écologique et l’action transformatrice. Car, préalablement certains avaient un complexe par rapport à la terre, ne voulant pas se salir les mains et les pieds. Maintenant c’est tout le contraire. Chaque classe attend impatiemment son tour.
Tandis que l’activité continue à faire son chemin, nous portons à votre connaissance l’expression de deux classes.
Le 11 février 2021, la 6ème année, étant l’ainée de l’école a donné le ton. Elle commence petit à petit cette sensibilisation écologique.
Au nom de toute la classe, une élève affirme : « Nous avons aujourd‘hui nettoyé un espace qui nous a été réservé par les sœurs. Ainsi nous avons émondé quelques arbres, enlevé les herbes, les gros cailloux afin que la terre soit à même d’être cultivée. « Mè yo di nou pral plante mayi ak pwa. »
_ Alors, pour un début nous constatons que les enfants sont vraiment intéressés. Ceci est tellement vrai qu’il y en a qui viennent volontiers même si ce n’est pas leur jour de travail.
_Aujourd’hui c’est le tour de la 4ème année ; avec les sœurs et les novices, nous avons planté du maïs et des haricots. Et nous gardons au cœur l’espoir que dans quelques mois nous récolterons de quoi consommer sans que ce ne soit pas des produits venant du pays voisin.
Nous sommes heureux de l’initiative du jardinage en vue du bien être de chacun et de l’environnent, de la priorité accordée au travail de soins et la protection de la dignité des travailleurs. Ainsi, dans notre choix de nourriture, nous allons opter pour une alimentation plus végétale.
« Merci mes sœurs de nous former intégralement. Vous êtes nos bergères. »
Du coup, à la fin du travail, nous nous sommes réunis pour rendre grâce au Seigneur et aussi Lui demander de nous bénir et de bénir la terre.
En conséquence, nous continuerons à promouvoir la sensibilisation écologique et continuerons à lutter pour la défense de l’environnement en favorisant l’enseignement actif et la recherche, en prenant soin de faire réfléchir sur notre propre style alimentaire et en favorisant une gestion correcte, consciente et responsable de la terre.